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« Consumer Power »

• Mardi 01/03/2005

Saviez-vous que les multinationales contrôlent près de 70% du commerce mondial ? Saviez-vous que 80% des dépenses de consommation se font dans les Technorati ? Petite règle simple : si 20% de la population mondiale fait 80% des dépenses de consommation, c'est donc dire que 80% de la population mondiale n'en fait que 20%. Qui dans ce cas a le plus de poids sur les 40 000 multinationales ?

Vous n'avez pas encore pris votre café matinal et vous avez besoin d'autres chiffres pour vous ouvrir les yeux ?

87% de tous les véhicules
84% de tout le papier
74% des téléphones
65% de l'électricité
58 % de l'énergie
46% de la viande

sont consommés dans les pays riches.

Le pouvoir d'achat est ce qui compte. Certains l'ont compris.
« La croissance moderne crée d’énormes inégalités. La concentration de la richesse s’accroît et cela donne (aux groupes de luxe) le potentiel pour une croissance plus rapide que par le passé. L’inégalité est un facteur-clé de soutien de notre industrie. »

Serge Weinberg, président du directoire de PPR, 6 décembre 2001.
On peut se scandaliser de tels propos. On peut aussi y trouver l'inspiration. « Le pouvoir de changer les choses, c'est le consommateur qui l'a entre les mains », nous dit Laure Waridel, convaincue qu'Acheter, c'est voter.

Il ne s'agit pas, nous qui sommes dans le 20%, de nous sentir coupables, mais plutôt de nous sentir responsables. Nos choix quotidiens sont à l'image des gouttes d'eau qui s'accumulent dans un nuage. Chaque goutte se sent bien petite. Pourtant, ensemble, elles ont un pouvoir formidable : le pouvoir de détruire ou de nourrir la Terre.

La prochaine fois que nous ferons un achat, pensons à ce pouvoir. Ne laissons pas l'avenir du monde entre les mains d'ogres insatiables.

Les multinationales nous disent leur difficulté de concilier rentabilité et éthique ? Aidons-les à résoudre leur dilemne. Inversons le cours des choses : n'avons-nous pas le pouvoir de l'exigence ?

Certes, me répliquerez-vous. Mais il faudra pour cela que notre quête du bien social remplace notre souci individualiste du bien-être. D'ailleurs, avons-nous le choix de revoir nos modes de consommation et de production ?

Si je peux me permettre ce jeu de mot, en référence à Raymond Boudon, il nous faut passer du stade homo oeconomicus au stade homo sociologicus.

Un peu d'archéologie dans les tranches de Primeau ?

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Commentaires

Lien croisé par Anonyme le Jeudi 19/01/2006 à 05:45

Le Portail Citoyen: Chronique : "Une chronique à consulter sur le site Blogue Social de Michel Monette "


Lien croisé par Anonyme le Mercredi 04/10/2006 à 06:28

Le Portail Citoyen: janvier 2006 : "Une chronique à consulter sur le site Blogue Social de Michel Monette " rel="nofollow"



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