J'ai lu deux fois plutôt qu'une la nouvelle sur le site de l'Agence IPS. Dans toutes les grandes villes du monde, on voit bien errer ça et là des êtres humains. On sait qu'ils dorment dans les parcs, sous les ponts, où ils peuvent quoi, qu'ils mangent ce qu'ils peuvent. Mais de là à imaginer qu'ils sont si nombreux !
Je ne vous ferai pas languir
plus longtemps : il y a dans le monde plus de cent millions de sans abris. Un ordre de grandeur ? Imaginez 45 fois les habitants de la ville de Paris ou 58 fois ceux de l'île de Montréal se retrouvant dans la rue !
Qui sont ces pauvres 
sans abris, clochards, vagabonds, SDF ? Des hommes, des femmes, des enfants même, beaucoup trop d'enfants.
Une situation qui ne va pas en s'améliorant
Dans la nouvelle de l'Agence IPS, le Rapporteur spécial de l'ONU sur le logement convenable, Miloon Kothari, s'inquiète de la bulle spéculative qui s'empare de la construction domicilière partout à travers le monde.
Dans l'émission d'affaires publiques de l'ONU World Chronicle, Kothari reprochait sans détour aux gouvernements d'abdiquer leur responsabilité envers les plus vulnérables.
Il y a de quoi ! Le droit à un logement convenable est expressément reconnu dans un vaste éventail d'instruments internationaux portant sur les droits humains. Mais le droit international est la semaine des quatre jeudi du droit national. Quoique certains juges commencent à s'en inspirer.
Sans logements, mais non sans voix
Peut-être avez-vous croisé un jour un sans abri qui vous a tendu un journal artisanal plutôt qu'une main mendiante. Ils sont de plus en plus nombreux, à travers le monde, à vendre pour quelques sous ces journaux de la rue.
La prochaine fois que vous rencontrerez un de ces camelots de la rue, pensez à cette vérité toute simple que Mel Young, Président de l'International Network of Street Papers (INSP) nous a laissé sur son blogue :
...you create solutions by giving and taking in equal measure rather than just solely giving or solely taking.
Mel Young n'écrit pas souvent. Mais qui peut le lui reprocher ?
La Coupe du monde des Sans Abris, c'est son idée.
So Mumbai has to become a world-class city, and New Delhi has to become a world-class city, and they are inviting foreign investment.Résultat : la main invisible étrangère procure un toit tout aussi invisible à un nombre grandissant d'êtres humains.
Dans l'émission d'affaires publiques de l'ONU World Chronicle, Kothari reprochait sans détour aux gouvernements d'abdiquer leur responsabilité envers les plus vulnérables.
Il y a de quoi ! Le droit à un logement convenable est expressément reconnu dans un vaste éventail d'instruments internationaux portant sur les droits humains. Mais le droit international est la semaine des quatre jeudi du droit national. Quoique certains juges commencent à s'en inspirer.
Sans logements, mais non sans voix
Peut-être avez-vous croisé un jour un sans abri qui vous a tendu un journal artisanal plutôt qu'une main mendiante. Ils sont de plus en plus nombreux, à travers le monde, à vendre pour quelques sous ces journaux de la rue. La prochaine fois que vous rencontrerez un de ces camelots de la rue, pensez à cette vérité toute simple que Mel Young, Président de l'International Network of Street Papers (INSP) nous a laissé sur son blogue :
...you create solutions by giving and taking in equal measure rather than just solely giving or solely taking.
Mel Young n'écrit pas souvent. Mais qui peut le lui reprocher ?
La Coupe du monde des Sans Abris, c'est son idée.
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